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Le projet Hôdo
L’organisation fonctionnelle des associations

Le devoir de respecter toute forme d’intelligence et son support implique
Le droit à la fuite et à l’abri.
Les regroupements d’humains, du foyer jusqu’à la planète, font partie de ces supports et abris.
Cela impose une certaine harmonisation de comportements pour œuvrer ensemble, et presque toujours cela introduit la notion d’un coordinateur, d’un chef d’orchestre.

Table des matières

  1. L’union fait la force
  2. Le besoin de s’associer
  3. Le besoin de s’organiser en pyramides fonctionnelles
  4. Un modèle «mathématique»

L’union fait la force

L’union fait la force, devise de plusieurs pays et slogan de nombreuses associations de tout type, représente le besoin de s’unir pour conclure une tâche dont le fruit conviendra aux membres de cette union. Plusieurs légendes décrivent cette sentence, comme celles d’Ésope ou de Jean de la Fontaine. Il en existe une autre moins connue et répertoriée, racontant l’aventure d’un homme préhistorique.

En cherchant sa nourriture, l’homme emprunta un étroit défilé comme il en avait l’habitude, mais durant la nuit, il y eut un éboulement qui obstrua le passage. Il essaya de déblayer, en vain. Les pierres étaient trop lourdes. Désappointé, il s’assied sur le côté et réfléchit. Comment faire? Ce passage est la seule voie pour trouver la source de nourriture. Un autre homme arriva. À son tour, il tenta de dégager le passage, et finit par s’asseoir, lui aussi, fatigué et désespéré. Un troisième arriva et refit ce que firent les deux autres, toujours assis et abattus. Soudain, l’un d’eux s’écria: «Et si nous nous unissons pour déplacer les grosses pierres…».

Cet homme venait de faire l’une des premières découvertes de la physique: les forces peuvent s’additionner quand elles œuvrent dans le même sens.

Mais l’union ne consiste pas qu’à réunir un faisceau de forces physiques, elle peut orchestrer des qualités distinctes pour créer des ouvrages plus complexes, plus harmonieux et plus efficaces.

Toute orchestration réunissant des qualités distinctes impose des règles pour harmoniser l’action commune. Ainsi, le foot a les siennes avec ses arbitres et ses cartons jaunes ou rouges, sinon ce n’est plus un jeu d’équipes qui partagent un même sport.

Le besoin de s’associer

Non seulement chaque humain est limité en compétence, mais la vision de son environnement tant physique que social l’est aussi.

Son cerveau est en quelque sorte comme une lanterne qui illumine les environs. La lumière jetée sur l’environnement sera plus ou moins brillante, mais jamais capable d’éclairer tout et jamais le futur au-delà de l’éphémère présent. Même le passé qui fuit disparait peu à peu dans l’ombre. Souvent même, cette lumière se concentrera en faisceaux dans des directions données. Ce seront les expertises que chacun développe. Cette sphère de lumière, qui est propre à chacun, embrassera un nombre limité de membres: famille, amis, collègues, relations sociales, voire vitales. C’est ce qui pourrait être désigné comme le clan hôdon dans ce site ou ce que l'on y a désigné comme «les patrouilles des pionniers de hôdo».

Cette limitation impose de s’en remettre aux membres de son clan qui ont des compétences adéquates, elles-mêmes limitées pour chacun. Heureusement, chaque individu peut appartenir à plusieurs clans, ce qui va pouvoir enrichir le savoir et les ressources de chaque clan. Mais, d’une part, il faudra se contenter des synthèses rapportées par les proches qui ont un pied dans chaque clan, et d’autre part il sera souvent nécessaire d’établir des protocoles d’échanges, car même les actions dites gratuites ne le sont jamais tout à fait. Ces protocoles devraient de toute manière s’appuyer au moins sur les deux premières lois de Hôdo. Respecter l’intelligence du clan d’en face et respecter le droit à l’intégrité de son clan.

Le besoin de s’organiser en pyramides fonctionnelles

La nature entière semble s’organiser du plus simple vers le plus complexe. Les particules élémentaires s’assemblent pour créer des noyaux, des atomes, des molécules, des cristaux… tout ça avec en fait très peu de lois fondamentales. Et la vie est née à partir de — faut-il dire «grâce à»? — certaines combinaisons moléculaires. Et l’«attrait» de la complexité a gagné à son tour la biologie: les polymères ont donné des protéines, engendré des cellules, entités contenant des organites, avec des mémoires et des messagers, finalement concentrés dans un noyau. Puis les cellules se sont mises ensemble, se sont organisées pour créer des êtres dits pluricellulaires, avec pour les plus "évolulés" des systèmes nerveux, et même un cerveau. On parle toujours de la naissance de la vie… jamais de la naissance de l’intelligence. Pourtant, elle est bien présente lorsque des êtres vivants s’adaptent à un nouveau milieu.

Le Projet Hôdo postule que l’intelligence est indissociable de la vie. La vie n’a cessé de croître grâce à l’intelligence, à tel point qu’on peut finir par se demander si ce n’est pas l’intelligence qui a «créé» la vie. L’intelligence semble conduire à une organisation de plus en plus complexe. Et à bord de cette complexité, il y a toujours en quelque sorte un empilement de spécialités, des «pyramides de pyramides». Entre chaque sous-pyramide, il faut une sorte de norme de communication, un langage compris par chacune des voisines qui doivent coopérer d’une manière ou d’un autre. Il ne s’agit pas seulement, d’un vocabulaire, d’une grammaire, mais aussi d’une sorte de confiance accordée à chacun. Et, conséquence de cette confiance, une certaine fiabilité que d’aucuns appelleront loyauté dans les relations humaines.

Pour mieux s'adapter au milieu, certains êtres se réunissent en formant des termitières, des meutes, et des sociétés pour vivre et survivre… Au centre de l’organisation se trouvera un clan ou un individu «chef d’orchestre» de l’intelligence du groupe. Ce moyeu est la plupart du temps placé au sommet des pyramides organisées qui ne sont pas nécessairement occupées par des tyrans. On y trouvera, certes, des dominants, mais qui auront probablement des qualités d’organisation, de vision d’ensemble et de la rhétorique pour transmettre leurs messages.

Exploiter les qualités des dominants est plus utile que les bâillonner. Comme pour son propre corps, il faut réussir à maîtriser son cerveau et apprendre ce dernier à l’écouter. Cet art ne s’acquiert pas du jour au lendemain.

Le système de hiérarchie fonctionnelle hôdon est prévu pour la synergie et non pour la domination de n’importe quel groupe sur un autre, quelles que soient leurs tailles respectives.
Le système d’arborescence doit préserver toute minorité et se contenter de ne mettre en commun que le dénominateur commun consensuel.

Encore faut-il que la recherche de consensus ne soit pas univoque comme cela arrive trop souvent derrière une mascarade de démocratie ou de manipulation idéologique.

Alors, avons-nous vraiment besoin que des sous-pyramides privilégiées dictent leurs lois aux autres? Au nom de quelle vérité? La vérité, c’est que tous les Dominants et prétendants Dominants de l’Histoire n’ont toujours eu qu’un seul but: étendre leur territoire de chasse.

Mais n’oublions pas:
nous avons tous les germes de domination, quelle que soit la taille de notre domaine, même s’il ne se résume qu’à un couple, car c’est une nécessité vitale celle de dominer un domaine qui subviendra à tous nos besoins.
Que celui qui n'a jamais péché jette la première pierre!

De plus, les dictatures ne sont pas que celles qui font couler le plus de sang. Ce sont aussi celles instaurées par les pyramides qui ont acquis le pouvoir d’imposer leur volonté par la manipulation mentale à toutes les autres. Cela peut être par le chantage et la menace d’une perte de confort, sans en arriver à toucher aux libertés ni en arriver à la terreur. Ces cellules malignes n’ont pas besoin d’être au sommet d’une pyramide pour être nocives. Elles apprécient même parfois plus l’ombre que la lumière.

Et pourtant, il faut une pyramide fonctionnelle pour pouvoir vivre ensemble, il faut un chef d’orchestre pour que chaque musicien puisse exprimer le meilleur de lui-même pour le plaisir de tous. Un chef d’orchestre pour jouer une partition ensemble et en faire un chef-d’œuvre pour tous. Mais qui aura écrit la partition?

Notre cerveau est limité en perception et mémorisation. Il ne peut recueillir que les informations qui sont dans son environnement. Au-delà, ce ne sont que des synthèses ou des extraits qui lui sont remontés et qu’il aura réinterprétés pour l’assimiler, si toutefois il le peut. Notre chef d’orchestre n’entend que le violon, mais ne connaît pas nécessairement celui qui le joue.

Dans l’esprit Hôdo, seuls les contacts proches ont à négocier leur bien-être et les règles comportementales qui leur permettent une cohabitation sereine, respectant toute forme d’intelligence et toute possibilité à refuser l’engagement. La cellule sociale est la brique de la société. C’est elle qui est au contact de sa réalité, c’est elle qui est au contact d’autres cellules, et c’est elle qui trouvera les ciments qu’il faut pour vivre en synergie. Et ce n’est aucun lointain gouvernant comprenant les cellules de sa sphère qui comprendra chaque cellule de la pyramide. Mais c’est aussi le cas pour chacun d’entre nous.

Pour écrire cette partition, il faut au préalable savoir écouter et apprendre directement ou par délégation puisque le cerveau a ses limites. C’est incontournable pour respecter l’intelligence d’autrui. Mais, il est primordial que le respect de l’intelligence soit un devoir, et non un droit, car cela impose une négociation permanente avec ceux qui cohabitent dans un espace commun avec inévitablement des ressources non partageables.

Respecter l’intelligence, c’est aussi, et peut-être surtout, commencer par reconnaître, sans jugement de valeur, les mécanismes qui nous pilotent.

Toutes nos actions se jouent sur trois notes de base: l’agressivité, la fuite et la non-action, cette dernière pouvant être «faire le mort» pour passer inaperçu ou être tétanisé par la peur et l’impossibilité de choisir. Ces modes de fonctionnement sont, entre autres, les propulseurs de la créativité qui va de l’avant, de la recherche d’abri confortable et de l’art de s’en remettre aux autres, sages, élus, dieux, hasard…

Il est important de reconnaître l’importance de «la fuite» dans la relation humaine. Non seulement l’humain n’est pas capable de tout assimiler, tout comprendre, tout tolérer, mais en plus et surtout il se «fatigue» à toujours «négocier» la vie. À tout instant, face à une nouvelle situation, il faut créer une réponse et choisir parfois entre plusieurs options, et ce combat, cette dépense d’énergie, requiert le besoin de se ressourcer tant physiquement que psychiquement. De plus, le choix peut être malheureux ou les circonstances peuvent être défavorables, entraînant plus de besoins de retrait pour pouvoir récupérer sans affronter d’autres difficultés qui empireraient une situation déjà critique. Enfin, il est logique de pouvoir refuser l’affrontement, surtout si l’on sait qu’il conduira à une soumission contrainte ou induite, sinon c’est la porte ouverte à toute forme de domination. Dans ces conditions, si le respect de l’intelligence est un devoir, la fuite doit être un droit.

L’esprit fondamental de Hôdo réside dans cette double notion équilibrée entre un devoir et un droit. Voilà, la portée de la partition!

Mais, respecter toute forme d’intelligence, c’est reconnaître que personne ne détient toute la vérité ni est complètement dans l’erreur. L’intelligence est le fruit d’une expérience personnelle que personne ne peut juger, car, la plupart du temps, les libertés de choix, si elles existaient, étaient bridées. En même temps, chaque intelligence s’est souvent spécialisée dans quelques domaines, diversifiant les maîtrises du groupe. Il y a plus d’intelligence dans deux têtes que dans une seule. Exploiter cette diversité de telle manière que chacun soit gagnant, que chacun ne se sente pas «roulé» par l’autre, est indispensable pour éviter les revanches parfois meurtrières, qui font avancer l’Histoire en zigzag et en titubant. La synergie consensuelle doit être gage de créativité pour le bien de tous et de chacun individuellement. Or créer, ce n’est pas que construire, c’est souvent parier sur un futur, proche ou lointain, et c’est là l’une des spécialités de toute intelligence: celle de se projeter dans l’«à-venir». Cette partition devra être ressentie par tous les musiciens qui exprimeront tout leur art tout en évitant les fausses notes.

Il s’en suit que l’on se trouvera souvent confronté à des dilemmes provoqués par le mélange de valeurs attribuées aux choses et événement récoltés au cours de chaque existence. De plus, l’avenir étant inconnu de tous, il est difficile, sinon impossible, de déterminer à l’avance quel sera le bon choix. Il n’est pas rare que l’enfer soit pavé de bonnes intentions ou que l’idée de génie s’avère être le pavé de l’ours. La psychologie moderne montrerait que le cerveau a beaucoup de peine à faire marche arrière lorsqu’il s’est engagé dans une voie, et cela d’autant plus qu’il s’y est investi. Il faut donc parfois, en quelque sorte, changer de chef de projet pour modifier le projet et l’adapter aux nouvelles donnes. Écrire cette partition qui sera jouée par tous sera toujours une symphonie inachevée.

Mais comment choisir alors entre des opinions divergentes? La loi du plus fort, qui est devenue avec moins de violence celle du plus grand nombre? L’idéal, toujours dans l’esprit du respect de toute forme d’intelligence serait le consensus, mais parfois, lorsqu’il n’y a pas de consensus, et qu’il y a urgence, pourquoi ne pas choisir au hasard? Si l’on se trouve en danger au milieu de deux issues possibles dont nous ignorons tout, ne choisirions-nous pas «à l’instinct» pour ne pas dire «au hasard»? La méthode de consensus et de hasard est celle qui dans l’esprit de Hôdo est la plus adaptée pour toujours respecter toute forme d’intelligence, même celle de minorités. Le hasard fait peur? Pourtant, c’est du hasard que sont nées de nombreuses inventions de la nature et de l’humanité… Et derrière le hasard, c’est toujours l’intelligence qui s’adapte et adapte… Ces trois piliers devraient suffire pour entretenir une synergie sereine, et donc efficace, dans toute association, quelle que soit leur taille. C’est la Charte de Hôdo.

Écrire cette partition à mains multiples ne peut être réalisée que par des systèmes de type démocratiques, mais lequel ? De toute manière, ce sera toujours une symphonie inachevée.

Tant que l’on n’aura pas compris le fonctionnement de la domination dont nous avons tous les germes, elle sera subie ou imposée pour le pire et le mieux.

Le sommet des pyramides n’est pas nécessairement occupé par des tyrans. On y trouvera, certes, des dominants, mais ils auront probablement des qualités de vision d’ensemble, la rhétorique pour transmettre leurs messages, d’organisation…

Bien sûr, il ne faut pas se leurrer. Le caractère dominant qui nous habite tous, sans exception, fera que chacun s’efforcera de grimper dans la pyramide et d’imposer ses idéaux aux clans qu’il domine, idéaux dont il est souvent à son insu «prisonnier».

Les moins combatifs (mais non pas moins agressifs) se rangeront derrière leur dominant, et l’aideront, souvent en échange de quelques avantages, ne fût-ce que vivre en paix.

Une chose est à peu près sûre: les dominants essayeront toujours d’occuper les places les plus élevées dans les pyramides. Tous n’useront pas d’un pouvoir de nuisance pour conserver leur statut, et tant qu’ils n’usent que de leurs compétences de gestion de groupe, cela pourra même être des dominations constructives pour le bien, sinon de tous, du moins du plus grand nombre.

Toute organisation a besoin d’ordre, de méthode et donc de discipline pour mettre en œuvre des projets communs. Mais cette organisation pourrait être moins aveuglément directive, laissant les pyramides internes, et non la Pyramide englobante, s’adapter aux besoins de synergie, de vivre ensemble. Mais s’il y a urgence, il faut respecter une discipline préalablement établie. Ce n’est plus devant l’incendie que les pompiers doivent dialoguer pour savoir comment éteindre le feu sans vexer personne. Ce n’est pas devant celui qui risque de trépasser que les soignants et secouristes doivent discuter pour savoir qui aura le privilège de faire un massage cardiaque, un garrot ou une injection d’antivenin. S’il y a un temps pour discuter, il y a aussi des temps pour agir.

Malheureusement, des dominants peuvent développer deux types de tyrannie: l’une veut imposer «la Vérité», l’autre veut conserver ce qui fut difficilement acquis.

Le second type de tyrannie est particulièrement fréquent dans toutes les cellules, du couple jusqu’aux plus hautes sphères. Le dominant considère que les membres de sa cellule sont des conquêtes qu’il ne veut pas perdre comme s’il s’agissait de son terrain de chasse, de sa propriété privée. Le tyran, alors, voudra soumettre, voire emprisonner ceux qui sont dans la sphère de domination pour qu’ils ne puissent pas s’en échapper, violant ainsi la deuxième loi de Hôdo: le droit à la fuite.

Dans le premier cas, ce type de tyrannie, la domination «éthique» est devenue le terrain de convoitise des dominants et des candidats à la domination, croyant chacun détenir la seule et unique solution. Cette attitude, plus souvent sincère que les opposants l’imaginent, peut conduire aux réflexes de défense et contre-attaque. Le besoin de garder ou d’imposer des acquis conduira aussi à la volonté d’«emprisonner», mais, cette fois, dans un carcan de lois et, plus subtile et efficace encore, de prêt-à-penser politiquement correct. C’est la prison dans le cerveau, la plus invisible des prisons, donc celle dont on s’échappe le plus difficilement.

Ces luttes de domination peuvent se jouer entre pyramides de «vérités» distinctes, et dans ce cas, les tyrans useront en plus de la manipulation de masse, de tous les pouvoirs de nuisance disponible. Ils baptiseront ces luttes de luttes démocratiques ou de différents types de sauvegardes, allant jusqu’aux guerres «justes», qu’importe les ingérences et l’effondrement des fragiles équilibres des victimes.

Il est donc sage de toujours prévoir un système de contrôle et de surveillance pour éviter les dérives tyranniques de chaque pyramide, quelles que soient sa taille et sa position.

Une structure «mathématique» pour monter la pyramide

Si le mode de gouvernance, de vote, etc. est une longue quête à la recherche de perfectionnement à la fois d’efficacité et de représentativité, on peut néanmoins penser que l’architecture de pyramides de pyramides est une option proche du comportement spontané des humains. On peut l’aborder mathématiquement.

Pour ce type de pyramide, il serait pratique de commencer par la base. Les «citoyens» constitueraient des «cellules idéales» composées de huit personnes, les «cellules hôdonnes». Le nombre pourrait être supérieur afin d’absorber les restes de la division par huit dans une région donnée. Mais en aucun cas, cette cellule ne devrait avoir plus de quinze membres.

Chacune de ces cellules s’associerait avec une autre pour élire leurs deux représentants. Ces derniers sont une femme et un homme, chacun issu d’une cellule différente.

Ainsi chaque cellule de la base est représentée par une personne qui va constituer l’étage supérieur de la pyramide. En répétant l’opération dans cet étage, on crée petit à petit toute la pyramide jusqu’à la pointe. Cette pointe serait constituée d’une femme et d’un homme issus de l’avant-dernier étage de la pyramide. Il va de soi dans ces conditions que chaque étage de la pyramide contiendra des femmes et des hommes. Si l’on applique la notion de parité à la Hôdo qui n’est pas pour une parité stricte, mais fonctionnelle, cela ne pose pas de problème.

Il suffit donc d’une douzaine de couches d’organisation horizontale pour représenter la Terre entière, comme le montre l'exemple plus bas dans la page.

L’avantage d’un tel système est de favoriser la relation de proximité. Il est plus facile d’accorder sa confiance à une personne facilement accessible qu’à un individu éloigné. En même temps, la représentativité de toutes les individualités, même rassemblées en «partis», sera plus neutre et avec le même recul pour tous les regroupements sociaux. Il n’y aura donc pas l’impression de «partisannerie» dominante et il ne devrait pas y avoir de minorités oubliées puisque toutes les «cellules» seraient identiquement représentées.

Chaque pyramide aurait ses modérateurs et ses représentants, ambassadeurs vers l’extérieur et rapporteurs vers l’intérieur. L’extérieur étant en l’occurrence aussi bien les voisins du même étage que ceux des étages inférieurs et supérieurs.

Exemple numérique d'une pyramide
  1.  8 = Unité de base du travail en commun
  2.  8x8 = 64 = Bâtiments
  3.  8x8x8 = 512 = Résidence
  4.  84 = 4 096 = 1/2 Les Courronneries (10 000)
  5.  85 = 32 768 = 1/3 Poitiers (90 000)
  6.  86 = 262 144 = Les Ardennes, Strasbourg
  7.  87 = 2 097 152 = Paris
  8.  88 = 16 777 216 = Sénégal, Cambodge, région parisienne
  9.  89 = 134 217 728 = Russie, Mexique, Japon, Éthiopie
  10.  810 = 1 073 741 182 = Chine, Inde
  11.  811 = 8 589 929 456 = Terra!
  12.  812 = 68 719 435 648 = conquête de l'espace?
Serge Jadot
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