Je suis un INTP, pas un chef, pas quelqu’un qui s’autoproclame Superman.
Je suis un penseur qui essaie d’apporter avec toute la méthodologie du physicien et de l’informaticien des idées pour améliorer des projets. Mon projet était de proposer plus de synergie avec plus de sérénité.
Synergie, sérénité… La paix. C’est l’une des briques du titre de mon dernier roman: Les androïdes de la paix.
Et pourquoi de la science-fiction? Parce que pour moi, c’est une forme d’allégorie qui permet de ne pas pointer du doigt des méchants de la vie réelle. En effet, selon l’esprit hôdon, il est indispensable de toujours prendre du recul par rapport aux réalités quotidiennes afin de mieux chercher à comprendre la cause et les effets qui mènent aux conflits. L’obligation du droit à la défense est une conséquence de la première loi de Hôdo et elle concerne les deux parties en conflit.
Et, tant qu’à faire, cela me permet aussi d’avancer une idée à mettre dans la balance: et si nous confions la recherche de consensus à des intelligences artificielles? Dépourvues d’émotivité, elles aideraient à trouver, sinon des solutions gagnant-gagnant, des solutions où chacun perd équitablement pour gagner plus.
Hélas, plus je vieillis et plus je ressens cette triste impression que nous nous délectons plus de guerres et de haines bien entretenues, que de projets d’établissement de synergie sereine. C’est ainsi que je décidai de changer de manière d’écrire. Certes, pour moi la science-fiction est l’équivalent des univers d’Ésope ou de La Fontaine et je souhaitais conserver ce style. Mais il fallait que je ne tombe pas dans une science-fiction qui n’attirerait que des amateurs de ce genre qui ne verraient pas les messages entre les lignes. Mon épouse, Bernadette, contribua beaucoup à atteindre cet objectif.
Dans mes romans, il y a toujours des androïdes qui sont présents. Ces êtres artificiels sont des observateurs, des modérateurs, des conciliateurs neutres, à l’abri de jugements de valeur morale et d’émotivité aveuglante.
Dans mon dernier roman, je les comptais les rebaptiser «anthropoïdes». C’était un néologisme que je voulais me fabriquer pour éviter le terme «androïde» qui, étymologiquement, fait référence à l’homme masculin. J’avais déjà réutilisé à mon propre compte le terme «gynoïde» pour les androïdes féminins. Ainsi, les anthropoïdes pouvaient désigner indistinctement les gynoïdes et les androïdes. Je préfère créer de nouveaux mots en respectant nos règles linguistiques plutôt que de créer de nouvelles règles. Surtout si ces dernières sont de surcroît impraticables et si horriblement compliquées qu’elles pourront plus tuer notre langue que la faire grandir.
Hélas, je me suis rendu compte que la traduction vers d’autres langues pouvait poser des problèmes, donc j’ai décidé de changer de titre. Et puisque le masculin grammatical est le neutre incontournable en français, je vais en profiter pour sortir de l’ombre l’androïde mâle de cette aventure. Ainsi je mettrai en évidence le couple de mes deux androïdes, dont chacun, la «gyno» et l’«andro» a sa part en œuvrant pour la Paix.
La Paix? Non, je crois que ça n’intéresse personne. Se battre pour la paix est une utopie. Il m’aura fallu dix romans en trente ans pour m’en rendre compte. Mais il faut parfois aussi beaucoup de courage pour s’avouer vaincu. Maintenant, Don Quichotte jette les armes, abandonne le combat et va rejoindre les lucioles qui errent dans la nuit.
Mon roman a été publié sur Amazon.fr en auto-édition le 27 mars 2023, avec l’ISBN-13, 979-8386795528. Il est normalement accessible dans tous les pays francophones.
Si des traducteurs veulent s’y pencher, qu’ils prennent contact avec moi dans Facebook (je n’utilise pas de pseudo).
Voici les deux formats gratuits de mes romans avant publication pour mes amis et les fouineurs. Le titre que j’avais initialement imaginé était «Luciole dans la nuit». J’ai changé par la suite, car ce titre n’éclairait pas assez le lecteur sur le type de roman qu’il allait découvrir.
J’espérais que d’autres cultures que la française pourraient s’intéresser à mon roman allégorique rêvant de paix à la place des perpétuelles guerres. Alors, je m’étais mis à le traduire en japonais connaissant l’intérêt que ce peuple a pour le « ghost in the shell ». Puis, amoureux aussi de la langue espagnole, je l’ai traduit en pensant à tous mes amis hispanophones et en particulier boliviens. Ces deux romans ne sont pas diffusés, mais voici les originaux.