L'école serait un lieu où l'on apprend à vivre ensemble, à grandir ensemble et à vivre en prenant soin des autres et de la planète et se sentir à l’aise, serein, voire heureux, dans cet univers.
Pour cela, il faudrait faire de l’école un lieu de vie sept jours sur sept pour les enfants, une sorte de fusion entre école traditionnelle et scoutisme. Cela implique l’existence en son sein de deux groupes d'enseignants, chacun ayant un rôle distinct :
L’enseignement des connaissances de base qui contribuent à la vie sociale, la compréhension de l’environnement, certaines maîtrises d’activités utiles à la communauté...
L’enseignement de la synergie et la maîtrise de son être. Ce dernier exercice impose aussi la notion de l’effort pour vaincre une difficulté. Tout le talent de l’enseignant sera de trouver le juste milieu en ne mettant pas la barre ni trop haute ni trop basse. Le premier cas entraîne le découragement et l’abandon, le second le manque d’entraînement à affronter des difficultés.
Cet enseignement serait proche de celui réalisé aujourd’hui, avec au moins ces deux piliers fondamentaux :
En plus de deux connaissances fondamentales, il est utile d’apprendre aussi l’esprit des bases de la physique pour former l’esprit d’observation et de déduction expérimentale, en évitant de tout ramener trop vite aux mathématiques qui sont un outil spécialisé pour aider le physicien à valider ses théories, mais qui ne remplace pas l’étude des phénomènes, de leurs causes et conséquences.
La physique (du grec φυσική / phusikê dérivé de phusis signifiant nature) est étymologiquement la science de la Nature. Elle décrit de façon quantitative et conceptuelle les composants fondamentaux de l'univers, les forces qui s'y exercent et leurs effets. C'est une science qui développe des théories en utilisant l'outil des mathématiques pour décrire et prévoir l'évolution d'un système. Cette science est fondée sur des axiomes et accepte aussi comme loi ce qui est mesurable et reproductible par l'expérience sur la nature. (Extrait de Wikipédia)
Il est indispensable aussi d’enseigner la notion de l’incertitude de la mesure, car la vérité n’est jamais absolue, et la science est aussi école d’humilité (faire de petits exercices de mesure de surface, de poids… pour comprendre cette notion pour les jeunes enfants).
Évidemment, l’étude de la nature inclut la géologie, la biologie, l’écologie... Et dans l’étude de la biologie, il peut être intéressant de montrer combien Dame Nature a privilégié les différences sexuelles même à l’intérieur d’un calice floral. Chaque être humain, comme chaque être vivant a un rôle à jouer sans honte ni orgueil.
Pour répondre à un besoin résultant de l’évolution de la société dans son ensemble, il faut peut-être remettre à jour la vie en commun. Cela imposerait des cours en « présenciel » sans accès à la Toile pour compenser l’omniprésence incontrôlée des cyberréseaux sociaux. Ensuite, il faudra passer obligatoirement par la connaissance et l’acceptation de soi afin d’être capable de respecter la différence chez autrui. Il faut savoir être ni fier ni honteux de ce que l’on est et, à partir de cet état de fait, construire avec les autres. Il peut être bon de s’inspirer des méthodes du scoutisme et de ne pas impliquer les enseignants des connaissances de base, afin de les laisser maîtres de leur domaine sans se disperser. On pourrait par exemple proposer que les élèves de cette école portent un uniforme. Les jeunes aiment souvent porter l’uniforme de leur idéal. Cet uniforme ne serait pas obligatoirement très visible, car l’un des buts, oubliés, de l’uniforme scolaire était de ne pas créer de différence sociale entre les écoliers. Il n'y aurait pas de différences entre les pauvres et les riches, les parents de certains milieux humbles dans tous les sens du terme par rapport à d’autres plus aisés ou plus snobs.
Mieux ! Cela participerait à une meilleure répartition dans l’esprit de Hôdo de la distribution des ressources. Puisque l’école est obligatoire et «gratuite», il semble logique que l’aide financière de l’état ne s’adressant qu’à certaines catégories sociales, soit remplacée par un autre système. Pour tous, et de manière strictement identique, les fournitures scolaires, cartable, uniforme, etc., seraient vendus ou donnés UNIQUEMENT par l’école à la place de toute aide financière. Ces produits pourraient être le fruit de coopératives de produits les plus locaux possibles. Toujours dans l’optique de la synergie, on apprendrait la discipline de groupe, non comme un «carcan», mais comme un moyen de grandir ensemble. La compréhension psychologique de la discipline doit être considérée comme outil d’autoperfectionnement. C’est aussi une école de l’apprentissage de la sécurité de soi et d’autrui. Certains de ces entraînements pourraient conduire à l’apprentissage du Code de la route à l’usage des piétons et des usagers des deux roues. Cela pourrait aussi donner des formations régulièrement répétées de secourisme et de comportement en cas d’incendie et autres accidents requérant une grande maîtrise de soi. On pourrait aussi en profiter pour enseigner un art martial dont le but n’est pas de se battre, mais de garder son sang-froid dans des contextes agressifs. Cela permet de non seulement pouvoir se défendre, mais aussi protéger des plus faibles ou des victimes. Il est sûr que si nombre de femmes, et même nombre d’hommes timides, savaient parer à une gifle, beaucoup de rapports crispés gagneraient en sérénité. Il est sûr que si nombre de femmes, et même nombre d’hommes timides, savaient parer à une gifle, beaucoup de rapports crispés gagneraient en sérénité.
L’apprentissage de la santé, de l’hygiène, du sport, ainsi que celui des arts musicaux, graphiques, théâtraux, etc., pourrait être enseigné par l’un des deux types d’enseignement. L’apprentissage de la santé, de l’hygiène, du sport, ainsi que celui des arts musicaux, graphiques, théâtraux, etc. pourraient être enseigné par au moins l’un des deux types d’enseignement.